• Takeshi est le genre de personnage qui change tout le temps, qui n’a pas de personnalité fixe, et pourtant, ce n’est pas du tout un schyzo’.  Ce n’est pas très compliqué de le comprendre, puisqu’il a perdu ses parents  à l’âge de 16 ans. Il se contente de porter le masque d’une personne indifférente, mais en réalité, il est extrêmement  sensible. Il a été rongé par cette soif de vengeance pendant plusieurs années, mais son caractère s’est adouci lorsqu’il réussit à retrouver et à tuer l’assassin de ses parents. Il semble être aimé par son entourage qui pense que c’est une personne bien gentille pour être le dirigeant d’une armée, mais qui est sans pitié là ou l’épée fait la loi. Il est courageux et fonce lorsque le devoir l’appelle. Il a l’apparence d’une personne dure et cruelle, mais en réalité, les gens –ses cousins, notamment-  s’amusent à le provoquer (UN TSUNDERE !!!), il peut lui arriver d’être gentil et l’inverse. 


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  • Pourquoi avoir commencé par Ayame ? Tout simplement parce que c’est de loin mon préféré.

    Impeccablement beau, Ayame a toutes les femmes à ses pieds, mais contrairement à son cousin, il ne les ignore pas. Il aime les femmes et est prêt à tout pour avoir celle qu’il veut (ce n’est jamais arrivé, je vous assure). Jouer avec les plus faibles que lui est son passe-temps favoris, il s’amuse à le faire car il sait qu’il ne regrettera rien, après tout, c’est lui le prince, et personne n’osera lui reprocher quoi que ce soit. Menteur et fière, il sait comment s’en sortir facilement et sans se fatiguer, surtout quand il s’agit d’une femme qui pense qu’il la trompe. Il prend du plaisir à gagner la confiance des gens avant de les traîner dans la boue, et c’est pour cela que la plupart des gens ne l’apprécient pas, mais il sait comment les faire taire, il ne veut pas avoir une mauvaise réputation. Il prend les gens pour des marionnettes entre ses mains et savoure chaque instant en les voyant souffrir. 


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  • Elle se leva tard, comme à son habitude, mais cette fois, elle ne resta pas sur le lit à fainéanter, car elle avait remarqué quelque chose d'étrange. Elle réfléchit un moment et se dit que c'était peut-être le calme qui hantait la maison. Elle décida d'aller vérifier. Comme à son habitude, elle prit soin de son apparence avant de sortir de la pièce. 

    - Asu-chan ! Takeshi ! Où êtes-vous ?

    Aucune réponse. Elle frissonna, un vent vint caresser sa peau douce, d'où provenait-il ? La porte était fermée et les fenêtres également. 

    Peut-être qu'ils sont partis et m'ont laissée ici ... Que .. Que dois-je faire ? Je ne veux pas me retrouver toute seule ..., songea-t-elle en couvrant son visage avec ses mains.

    - Bonjour, princesse, dit-il d'une voix suave tout en posant sa main sur l'épaule de la jeune femme. 

    Elle sursauta, et les couleurs commencèrent à défiler sur son visage. C'était étrange, mais elle criait, même après avoir su que ce n'était autre que lui. Elle l'attrappa par les cheveux. 

    - Espèce d'idiot ! dit-elle les larmes aux yeux. 

    Il arriva à libérer ses cheveux, et ne remarqua même pas qu'elle pleurait. Il lui tourna le dos et lorsqu'il s'apprêta à faire un pas de plus, ilse retourna pour vérifier qu'il n'avait pas tort. 

    - Hana, qu'est-ce-qu'il y'a ? demanda-t-il, inquiet.

    Elle baissa la tête, elle était certaine qu'elle n'avait pas l'air très charmante comme ça. 

    - J'ai ... J'ai cru que tu étais parti avec Asuka ... Que tu l'aimais plus que moi ... Que je resterais toute seule ... Dit-elle avec des hoquets qui la coupaient chaque fois qu'elle terminait une phrase.

    Il regarda ailleurs, ne sachant pas s'il devait rire ou la punir, les deux ne convenaient pas à la situation. 

    - J'ai mal, Hana. Tu crois que je pourrais te laisser après tous les efforts et les sacrifices que j'ai fait pour t'avoir ? Tu ne peux pas savoir à quel point ça me rend fou de savoir que tu ne me fais pas confiance, que puis-je faire pour que tu puisses te fier à moi ?

    Elle se tut, ne sachant quoi dire, elle s'était trompé sur son compte et elle se sentait coupable. Mais en même temps, elle était surprise, c'était la première fois qu'il lui fait part de ce qu'il ressens. 

    Il la regarda un moment puis lui tourna le dos une nouvelle fois. Il était en colère, songea à faire une pause, mais il chassa rapidement cette pensée de sa tête, il pourrait la perdre. 

     


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  • Le choc fût terrible. Ennemis et alliés, tout le monde s’est arrêté. Un homme, le plus fort de tous, criait de douleur, il sanglotait. La mort ? Ce n’était pas ce qu’il redoutait, il pensait aux autres, aux gens qu’il n’aurait pas pu sauver, à cette femme qui était enfermée derrière ce maudit portail, à l’enfant qu’elle avait en elle. Et s’il pouvait vivre encore quelques instants ? Aurait-il la force de les sauver tous ?

    Un ami, Hiroshi, lui tendit un morceau de tissu, puis se mit face à l’ennemi déterminé à faire couler le sang.  Le blessé entoura  négligemment le bout autour de son bras et se dépêcha d’ouvrir la grande porte, sachant qu’il serait incapable de combattre, mais il voulait la voir au péril de sa vie. Il s’approchait, aussi rapidement qu’il le pouvait, de l’endroit où elle se trouvait. Le jeune homme l’entendait crier son nom, il souriait, elle était toujours en vie.

    -          Takeshi ! Cria-t-elle.

    Il s’effondra par terre, il l’avait vue, et c’était tout ce dont il avait besoin. Il ferma les yeux de fatigue, il n’en pouvait plus, il abandonne, même s’il avait besoin de lui dire quelque chose de très important.

    -          Je suis un lâche, Aiko …

    -          Combien de fois dois-je te le répéter ? Je ne suis pas Aiko !

    Il ne répondit pas, ce n’était pas Hana qu’il voulait, mais Aiko. Ce qui l’intriguait, c’était le fait qu’elle reste calme, ne l’aimait-elle pas ?

    -          Je suis désolé … Excuse- moi

    -          Tu parles comme si tu allais mourir …

    Cette femme ne comprend pas, pensa-t-il.

    -          Et pourtant … C’est exactement ce qui …

    Accablé, il se laissa tomber sur l’épaule de sa femme.

    -          T … Takeshi … S’il te plait … 

    De l’autre côté, on avait arrêté le combat, pour une raison inconnue, le camp ennemi avait quitté le champ de bataille, et on entendait leur chef s’excuser. Hiroshi, s’en voulait tellement, il aurait pu venger son chef, mais avant tout son ami, l’ennemi était extrêmement fort, et il ne voulait pas risquer sa vie, il avait une promesse à tenir.

    -          Sacré Takeshi … Repose en paix, dit-il les larmes aux yeux.

    Il leva la tête vers le ciel étoilé, puis se laissa tomber sur l’herbe tacheté de sang. L’odeur était répugnante et atroce, mais un étrange sourire refusait de quitter son visage.

    -          J’ai l’air d’un fou en disant ça, mais … Aiko, attendez moi, j’arrive, ma belle. 


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  • Deux hommes attendaient le réveil de la jolie femme que l’un d’eux a sauvée toute à l’heure. Le troisième faisait face au mur, il s’en voulait.

    -          Arrête de faire la tête, cousin, elle n’est pas morte, commença Ayame.

    L’homme face au mur ne répondit pas.

    -          Qu’est qu’il a ? Se demanda l’étranger.

    -          Combien de fois dois-je t’expliquer … C’est sa femme, et il a failli la tuer, tu vois ?

    -          Ayame … Je suis encore là … Dit l’homme face au mur.

    -          Oh pardon, j’ai cru que tu étais endormi.

    L’homme face au mur se tourna, et évita le regard de l’étranger puis fixa son cousin.

    -          Que fait-il là ? Il n’était pas sensé être ton ennemi ?

    -          Il ne l’est plus.

    -          Bon sang ! Il m’a cassé le bras ! Tu as perdu le chef de ton armée à cause de lui, et maint …

    -          Mais ça, c’est ton problème, pas le mien. Tu oublies Hiroshi ?

    Takeshi fronça les sourcils, que se passait-il ? Pourquoi agit-il comme ça ?

    -          Je suis venu m’excuser, je me suis trompé d’endroit, mon père avait l’intention d’attaquer une autre région, j’oublie toujours son nom. Bref, ceci fait partie de passé, je suis Noah, ravi de faire votre connaissance, Takeshi.

    Takeshi se leva brusquement.

    -          Vous vous moquez de moi ?! Je ne pourrais plus manier un Katana par votre faute !

    -          On m’a dit que vous étiez doté d’une endurance exceptionnelle …  

    -          T… Takeshi …

    Cette douce voix le calma, il s’apprêtait à se mettre près d’elle et la serrer dans ses bras, mais Ayame intervint et l’aida à se relever.

    -          Je suis tombée ? Demanda-t-elle en regardant Takeshi

    Il baissa la tête tout en évitant son regard.

    -          Oui, mais n’ayez crainte, je vous ai sauvée, répondit Ayame.

    -          Merci, merci beaucoup, je vous en suis très reconnaissante !

    -          C’est mon devoir de protéger une aussi belle femme.

    Takeshi remarqua que sa bien-aimée avait quitté son regard depuis longtemps, l’étranger se contenta d’observer.

    -          Tu n’es pas crédible … Et dire que c’est moi qui devrait m’excuser …

    Ils se fixèrent, sans afficher aucune émotion.

    -          J ‘aurais dû t’écouter … Pardon …

    -          S … Suis-je invisible ? Dit l’étranger.

    -          Q … Qui êtes-vous ?

    -          Noah, celui qui a cassé le bras de votre homme.

    Elle regarda son époux, et attendit des explications.

    -          Je n’ai pas le temps, il vous expliquera s’il le veut. Vous m’accompagnez, Ayame ?

    -          Déjà ? Mais j’ai envie de rester …

    -          Je ne veux pas que tu restes. Se contenta de dire le propriétaire de la demeure.

    -          Tu es fâché ? Contre moi ?

    -          Ayame … Sors ! Je ne veux plus voir ton visage !

    Le jeune homme s’approcha de son cousin et lui tira une joue.

    -          Ne fais pas ton dur, je reviendrais, je sais que je te manquerais.

    Puis il disparût.

    -          M … Mais … !

    -          Oh mon dieu … Vous êtes tellement mignons … Dit-elle en ayant les yeux brillants d’admiration.


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