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  • Il se leva en sursaut et à bout de souffle. Après avoir constaté qu’il était en sueurs, il se précipita d’aller se laver le visage et regagna sa place près d’elle pour mettre les choses au clair.

    Après avoir fixé le plafond une bonne demi-heure, il se leva à nouveau, s’approcha d’elle et mit les pieds et les mains au sol. Il s’appuya sur une main et caressa avec l’autre ses doux cheveux longs. Puis fronça les sourcils en voyant une partie du corps de la jeune femme nue.

    -          Merde ! Cria-t-il, en plus de rêver de cela, je l’ai réellement fait …

    Elle ouvrit les yeux après avoir durement lutté contre son envie de dormir encore un peu plus.

    -          Hum ? Qu’est -qu’il y’a ? J’ai cru avoir entendu un gros mot …

    La jeune femme ne prêtait même pas attention à l’expression du visage de son homme, tout ce qu’elle voyait, c’était son beau torse. Après l’avoir contemplé assez longtemps d’après lui, elle leva le regard vers lui, et lâcha un rire étouffé.

    -          Quoi ? Demanda-t-il en rougissant.

    -          Rien, rien, dit-elle en continuant de rire.

    Tellement jolie … Pensa-t-il, Non, non ! Reprend toi !

    -          Arrête de rire, ce n’est vraiment pas drôle, tu ne peux pas savoir à quel point je me sens coupable.

    -          C’est à cause d’hier ?

    -          Hana, je m’excuse, je te jure que je n’avais pas l’intention de te faire subir une te …

    Elle s’agrippa à son cou et lui fit un sourire. Il jura intérieurement, ce n’était pas le moment de faire ça.

    -          C’est mignon ce que tu dis, mais non.

    -          Quoi ?

     -          Je ne suis pas fâchée, pas du tout. Au contraire, et je compte bien te réclamer des petits bisous pour que tu fasses la même chose la prochaine fois. Dit-elle en regardant ailleurs après avoir achevé ses paroles.

    Après un long moment de silence, il décida de la raisonner.

    -          Sais-tu au moins ce que tu es en train de dire ?

    -          Oui, je sais très bien ce que je dis, affirma-t-elle.

    Il se sentit battu, elle était tellement sûre d’elle. Il continuait de la fixer sans détourner le regard, sa beauté était divine, il avait la permission de faire tout ce qu’il voulait d’elle et pourtant, il se maudissait en sachant qu’il voulait encore d’elle. C’était peut-être ce regard soucieux qu’elle lui ait adressé cette nuit là qui l’empêchait d’oser le faire à nouveau.

    -          Takeshi, tu peux me laisser partir, s’il te plait ? Demanda-t-elle gentiment.

     

    Il se retira, reprit sa place et mit le livre qu’il avait près de lui entre ses mains. Elle se leva discrètement tout en entraînant son drap avec elle ... Toute cette scène ne lui avait pas échappé, mais il replongea sa tête dans son livre, ne voulant pas s’attirer d’autres problèmes.  


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  • Takeshi est le genre de personnage qui change tout le temps, qui n’a pas de personnalité fixe, et pourtant, ce n’est pas du tout un schyzo’.  Ce n’est pas très compliqué de le comprendre, puisqu’il a perdu ses parents  à l’âge de 16 ans. Il se contente de porter le masque d’une personne indifférente, mais en réalité, il est extrêmement  sensible. Il a été rongé par cette soif de vengeance pendant plusieurs années, mais son caractère s’est adouci lorsqu’il réussit à retrouver et à tuer l’assassin de ses parents. Il semble être aimé par son entourage qui pense que c’est une personne bien gentille pour être le dirigeant d’une armée, mais qui est sans pitié là ou l’épée fait la loi. Il est courageux et fonce lorsque le devoir l’appelle. Il a l’apparence d’une personne dure et cruelle, mais en réalité, les gens –ses cousins, notamment-  s’amusent à le provoquer (UN TSUNDERE !!!), il peut lui arriver d’être gentil et l’inverse. 


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  • Pourquoi avoir commencé par Ayame ? Tout simplement parce que c’est de loin mon préféré.

    Impeccablement beau, Ayame a toutes les femmes à ses pieds, mais contrairement à son cousin, il ne les ignore pas. Il aime les femmes et est prêt à tout pour avoir celle qu’il veut (ce n’est jamais arrivé, je vous assure). Jouer avec les plus faibles que lui est son passe-temps favoris, il s’amuse à le faire car il sait qu’il ne regrettera rien, après tout, c’est lui le prince, et personne n’osera lui reprocher quoi que ce soit. Menteur et fière, il sait comment s’en sortir facilement et sans se fatiguer, surtout quand il s’agit d’une femme qui pense qu’il la trompe. Il prend du plaisir à gagner la confiance des gens avant de les traîner dans la boue, et c’est pour cela que la plupart des gens ne l’apprécient pas, mais il sait comment les faire taire, il ne veut pas avoir une mauvaise réputation. Il prend les gens pour des marionnettes entre ses mains et savoure chaque instant en les voyant souffrir. 


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  • Elle se leva tard, comme à son habitude, mais cette fois, elle ne resta pas sur le lit à fainéanter, car elle avait remarqué quelque chose d'étrange. Elle réfléchit un moment et se dit que c'était peut-être le calme qui hantait la maison. Elle décida d'aller vérifier. Comme à son habitude, elle prit soin de son apparence avant de sortir de la pièce. 

    - Asu-chan ! Takeshi ! Où êtes-vous ?

    Aucune réponse. Elle frissonna, un vent vint caresser sa peau douce, d'où provenait-il ? La porte était fermée et les fenêtres également. 

    Peut-être qu'ils sont partis et m'ont laissée ici ... Que .. Que dois-je faire ? Je ne veux pas me retrouver toute seule ..., songea-t-elle en couvrant son visage avec ses mains.

    - Bonjour, princesse, dit-il d'une voix suave tout en posant sa main sur l'épaule de la jeune femme. 

    Elle sursauta, et les couleurs commencèrent à défiler sur son visage. C'était étrange, mais elle criait, même après avoir su que ce n'était autre que lui. Elle l'attrappa par les cheveux. 

    - Espèce d'idiot ! dit-elle les larmes aux yeux. 

    Il arriva à libérer ses cheveux, et ne remarqua même pas qu'elle pleurait. Il lui tourna le dos et lorsqu'il s'apprêta à faire un pas de plus, ilse retourna pour vérifier qu'il n'avait pas tort. 

    - Hana, qu'est-ce-qu'il y'a ? demanda-t-il, inquiet.

    Elle baissa la tête, elle était certaine qu'elle n'avait pas l'air très charmante comme ça. 

    - J'ai ... J'ai cru que tu étais parti avec Asuka ... Que tu l'aimais plus que moi ... Que je resterais toute seule ... Dit-elle avec des hoquets qui la coupaient chaque fois qu'elle terminait une phrase.

    Il regarda ailleurs, ne sachant pas s'il devait rire ou la punir, les deux ne convenaient pas à la situation. 

    - J'ai mal, Hana. Tu crois que je pourrais te laisser après tous les efforts et les sacrifices que j'ai fait pour t'avoir ? Tu ne peux pas savoir à quel point ça me rend fou de savoir que tu ne me fais pas confiance, que puis-je faire pour que tu puisses te fier à moi ?

    Elle se tut, ne sachant quoi dire, elle s'était trompé sur son compte et elle se sentait coupable. Mais en même temps, elle était surprise, c'était la première fois qu'il lui fait part de ce qu'il ressens. 

    Il la regarda un moment puis lui tourna le dos une nouvelle fois. Il était en colère, songea à faire une pause, mais il chassa rapidement cette pensée de sa tête, il pourrait la perdre. 

     


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  • Le choc fût terrible. Ennemis et alliés, tout le monde s’est arrêté. Un homme, le plus fort de tous, criait de douleur, il sanglotait. La mort ? Ce n’était pas ce qu’il redoutait, il pensait aux autres, aux gens qu’il n’aurait pas pu sauver, à cette femme qui était enfermée derrière ce maudit portail, à l’enfant qu’elle avait en elle. Et s’il pouvait vivre encore quelques instants ? Aurait-il la force de les sauver tous ?

    Un ami, Hiroshi, lui tendit un morceau de tissu, puis se mit face à l’ennemi déterminé à faire couler le sang.  Le blessé entoura  négligemment le bout autour de son bras et se dépêcha d’ouvrir la grande porte, sachant qu’il serait incapable de combattre, mais il voulait la voir au péril de sa vie. Il s’approchait, aussi rapidement qu’il le pouvait, de l’endroit où elle se trouvait. Le jeune homme l’entendait crier son nom, il souriait, elle était toujours en vie.

    -          Takeshi ! Cria-t-elle.

    Il s’effondra par terre, il l’avait vue, et c’était tout ce dont il avait besoin. Il ferma les yeux de fatigue, il n’en pouvait plus, il abandonne, même s’il avait besoin de lui dire quelque chose de très important.

    -          Je suis un lâche, Aiko …

    -          Combien de fois dois-je te le répéter ? Je ne suis pas Aiko !

    Il ne répondit pas, ce n’était pas Hana qu’il voulait, mais Aiko. Ce qui l’intriguait, c’était le fait qu’elle reste calme, ne l’aimait-elle pas ?

    -          Je suis désolé … Excuse- moi

    -          Tu parles comme si tu allais mourir …

    Cette femme ne comprend pas, pensa-t-il.

    -          Et pourtant … C’est exactement ce qui …

    Accablé, il se laissa tomber sur l’épaule de sa femme.

    -          T … Takeshi … S’il te plait … 

    De l’autre côté, on avait arrêté le combat, pour une raison inconnue, le camp ennemi avait quitté le champ de bataille, et on entendait leur chef s’excuser. Hiroshi, s’en voulait tellement, il aurait pu venger son chef, mais avant tout son ami, l’ennemi était extrêmement fort, et il ne voulait pas risquer sa vie, il avait une promesse à tenir.

    -          Sacré Takeshi … Repose en paix, dit-il les larmes aux yeux.

    Il leva la tête vers le ciel étoilé, puis se laissa tomber sur l’herbe tacheté de sang. L’odeur était répugnante et atroce, mais un étrange sourire refusait de quitter son visage.

    -          J’ai l’air d’un fou en disant ça, mais … Aiko, attendez moi, j’arrive, ma belle. 


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